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Bibi Club - Feu de garde
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Pour plus d’information à propos de cet événement, veuillez contacter l’organisateur de l’événement, Fondation du Collège Jean-Eudes, à fondation@cje.qc.ca.
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Été 2022, une femme s’installe sur un banc posé au coin d’une rue anonyme. Londres, Brighton, Paris, Montréal, forêt d’épinettes : derrière elle, les décors et les visages se superposent, se fondent les uns aux autres. Des mots se détachent de la rumeur intime de son monde. D’où vient sa voix ? De quel creux du ventre ou du cœur, de quelle noirceur ? Qui l’entend et l’accueille, qui en prend soin ? Tels les gardiens d’un feu aussi protecteur que destructeur, Bibi club et leur deuxième opus, Feu de garde, apparaissent bras ouverts.
Avec Feu de garde, nul ravage à l’horizon. Les flammes, entretenues avec soin par les bibis, éclairent, réconfortent, animent. Les braises diffusent une énergie communicative, une chaleur qui protège contre les engelures d’un hiver aride finalement traversé. Au cœur de la forêt, au bord de la rivière ou sous le viaduc de la 40, la force du nombre se déploie, immense, et éclate en milliers de paillettes, en autant de mélodies aussi festives que profondes.
Hypnotisante traversée où cohabitent vertiges, mystères et transformations, Feu de garde tend la main à celleux qui ont croisé leur route, à la route elle-même, malgré ses dangers. Le duo formé d’Adèle Trottier-Rivard et de Nicolas Basque parcourt territoires sensibles et physiques, traverse inconforts et obstacles avec une radicalité bienveillante, intense et crue. Autrefois membre du tout premier groupe scout exclusivement féminin, les Guides, Adèle renoue ici avec les valeurs qui l’ont forgée : courage, persévérance, sororité, amitié. Le temps vaste partagé en nature et les intenses relations développées et entretenues au fil de ces années passées en communauté se sont imprimées sur sa peau, sur ses rituels d’autrice, et jusque dans la création de Feu de garde. Les univers de Moondog, de Stereolab, et, plus que jamais, de Suicide, se retrouvent dans l’atmosphère frontale et unique de l’album, se mêlent aux canons, aux chants de groupe inspirés des séjours des scouts dans la forêt.
En tournée pour leur premier album, Le soleil et la mer, mille défis attendaient les Bibi. Être parents et artistes, se dépasser, naviguer en famille les sauts en bas des falaises et les espaces sécuritaires, les nuits sans sommeil et les jeux douillets. Mais au fondement de leur expérience humaine et créatrice se trouve une pleine confiance en le processus. Malgré l’univers du mouvement si peu accueillant pour les enfants du couple, la force du nombre et de la famille vainc la peur.
Sous la plume du duo, la magie s’empare de l’hostile. La poussière du béton et de la ville se transforme en un scintillement qui réactive les joies de l’enfance. Avec ses rythmes enlevants, Feu de garde brosse le tableau saisissant de leurs prouesses créatives et de leur engagement à repousser les limites des genres. L’équipe, soudée, se met en marche. Adèle s’empare des percussions et, sur scène, risque. S’émancipe, séduit, convainc. Devant elleux, les corps bougent, s’élèvent, dansent jusqu’au bout de la nuit.
Rythme, souffle, tension non-violente. Au festival The Great Escape de Brighton en Angleterre, un profil se détache de la foule. Une rencontre déterminante : Ali Chant. Dry Cleaning, Aldous Harding, PJ Harvey. Ces influences fondatrices du duo, décomplexées et brutes, ont toutes travaillé avec lui. Sororité musicale, influences et connivences indéniables. Les mains se serrent, la flamme s’étend hors du cercle, la communauté choisie s’agrandit. Les possibles se déploient frontalement, dans un minimalisme assumé mais puissant, à l’image de la palette lumineuse des inspirations du groupe.
Les flammes se croisent et se rassurent
La braise rougit, elle éclaire ton visage
Le profil de la femme de tous les territoires se multiplie en écho. Son visage prend l’air festif de celui des milliers de spectateurices de la tournée de Le soleil et la mer. Le duo est sacré « meilleur espoir 2023 » au GAMIQ et nommé dans la catégorie « révélation de l’année » au Gala de l’ADISQ. L’album se retrouve sur la longue liste du Prix de musique Polaris 2023 et est placé parmi les meilleurs disques québécois de 2022 dans Le Devoir, en plus d’être acclamé par CBC Music, Exclaim!, Cult Magazine et plus encore. Le support international se fait aussi sentir : Les Inrocks, Tsugi, la Blogothèque et Magic Magazine ont tous supporté l’opus. Certaines chansons sont ajoutées officiellement sur la programmation de France Inter et le duo est sacré découverte du magazine Libération : « Minimaliste mais très bien écrite, cette musique de l’intime, ou instruments, bruit et voix (bilingue) s’entrelacent en douceur, ce qui n’empêche pas quelques dissonances délicatement gérées, flirt avec le monde de l’enfance, de ses rêves et de ses jeux. » La chanson Parasite s’est retrouvée sur BBC 6Music, ainsi que KCRW et The Line of Best Fit qualifie le duo de l’un des meilleurs artistes indépendants du Canada.
À ces reconnaissances s’ajoutent les premières parties pour Blonde Redhead, Patrick Watson, Pomme et November Ultra, ainsi que des concerts en France au festival MAma, en Angleterre à The Great Escape, aux États-Unis à SXSW, au Pays de Galles à Focus Wales , au Brésil, en Allemagne , au Canada, avec une grande tournée estivale. Et la liste s’allonge, de jour en jour.
- Remboursements
- Aucun remboursement
Été 2022, une femme s’installe sur un banc posé au coin d’une rue anonyme. Londres, Brighton, Paris, Montréal, forêt d’épinettes : derrière elle, les décors et les visages se superposent, se fondent les uns aux autres. Des mots se détachent de la rumeur intime de son monde. D’où vient sa voix ? De quel creux du ventre ou du cœur, de quelle noirceur ? Qui l’entend et l’accueille, qui en prend soin ? Tels les gardiens d’un feu aussi protecteur que destructeur, Bibi club et leur deuxième opus, Feu de garde, apparaissent bras ouverts.
Avec Feu de garde, nul ravage à l’horizon. Les flammes, entretenues avec soin par les bibis, éclairent, réconfortent, animent. Les braises diffusent une énergie communicative, une chaleur qui protège contre les engelures d’un hiver aride finalement traversé. Au cœur de la forêt, au bord de la rivière ou sous le viaduc de la 40, la force du nombre se déploie, immense, et éclate en milliers de paillettes, en autant de mélodies aussi festives que profondes.
Hypnotisante traversée où cohabitent vertiges, mystères et transformations, Feu de garde tend la main à celleux qui ont croisé leur route, à la route elle-même, malgré ses dangers. Le duo formé d’Adèle Trottier-Rivard et de Nicolas Basque parcourt territoires sensibles et physiques, traverse inconforts et obstacles avec une radicalité bienveillante, intense et crue. Autrefois membre du tout premier groupe scout exclusivement féminin, les Guides, Adèle renoue ici avec les valeurs qui l’ont forgée : courage, persévérance, sororité, amitié. Le temps vaste partagé en nature et les intenses relations développées et entretenues au fil de ces années passées en communauté se sont imprimées sur sa peau, sur ses rituels d’autrice, et jusque dans la création de Feu de garde. Les univers de Moondog, de Stereolab, et, plus que jamais, de Suicide, se retrouvent dans l’atmosphère frontale et unique de l’album, se mêlent aux canons, aux chants de groupe inspirés des séjours des scouts dans la forêt.
En tournée pour leur premier album, Le soleil et la mer, mille défis attendaient les Bibi. Être parents et artistes, se dépasser, naviguer en famille les sauts en bas des falaises et les espaces sécuritaires, les nuits sans sommeil et les jeux douillets. Mais au fondement de leur expérience humaine et créatrice se trouve une pleine confiance en le processus. Malgré l’univers du mouvement si peu accueillant pour les enfants du couple, la force du nombre et de la famille vainc la peur.
Sous la plume du duo, la magie s’empare de l’hostile. La poussière du béton et de la ville se transforme en un scintillement qui réactive les joies de l’enfance. Avec ses rythmes enlevants, Feu de garde brosse le tableau saisissant de leurs prouesses créatives et de leur engagement à repousser les limites des genres. L’équipe, soudée, se met en marche. Adèle s’empare des percussions et, sur scène, risque. S’émancipe, séduit, convainc. Devant elleux, les corps bougent, s’élèvent, dansent jusqu’au bout de la nuit.
Rythme, souffle, tension non-violente. Au festival The Great Escape de Brighton en Angleterre, un profil se détache de la foule. Une rencontre déterminante : Ali Chant. Dry Cleaning, Aldous Harding, PJ Harvey. Ces influences fondatrices du duo, décomplexées et brutes, ont toutes travaillé avec lui. Sororité musicale, influences et connivences indéniables. Les mains se serrent, la flamme s’étend hors du cercle, la communauté choisie s’agrandit. Les possibles se déploient frontalement, dans un minimalisme assumé mais puissant, à l’image de la palette lumineuse des inspirations du groupe.
Les flammes se croisent et se rassurent
La braise rougit, elle éclaire ton visage
Le profil de la femme de tous les territoires se multiplie en écho. Son visage prend l’air festif de celui des milliers de spectateurices de la tournée de Le soleil et la mer. Le duo est sacré « meilleur espoir 2023 » au GAMIQ et nommé dans la catégorie « révélation de l’année » au Gala de l’ADISQ. L’album se retrouve sur la longue liste du Prix de musique Polaris 2023 et est placé parmi les meilleurs disques québécois de 2022 dans Le Devoir, en plus d’être acclamé par CBC Music, Exclaim!, Cult Magazine et plus encore. Le support international se fait aussi sentir : Les Inrocks, Tsugi, la Blogothèque et Magic Magazine ont tous supporté l’opus. Certaines chansons sont ajoutées officiellement sur la programmation de France Inter et le duo est sacré découverte du magazine Libération : « Minimaliste mais très bien écrite, cette musique de l’intime, ou instruments, bruit et voix (bilingue) s’entrelacent en douceur, ce qui n’empêche pas quelques dissonances délicatement gérées, flirt avec le monde de l’enfance, de ses rêves et de ses jeux. » La chanson Parasite s’est retrouvée sur BBC 6Music, ainsi que KCRW et The Line of Best Fit qualifie le duo de l’un des meilleurs artistes indépendants du Canada.
À ces reconnaissances s’ajoutent les premières parties pour Blonde Redhead, Patrick Watson, Pomme et November Ultra, ainsi que des concerts en France au festival MAma, en Angleterre à The Great Escape, aux États-Unis à SXSW, au Pays de Galles à Focus Wales , au Brésil, en Allemagne , au Canada, avec une grande tournée estivale. Et la liste s’allonge, de jour en jour.
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La Salle Jean-Eudes offre une capacité de 410 sièges et est située au rez-de-chaussée du Collège Jean-Eudes. On y accède par l'entrée identifiée située sur le boulevard Rosemont. Au rez-de-chaussée de l'édifice se trouve aussi une agora où des cocktails sont habituellement organisés avant les spectacles. L'accès en autobus est encouragé, notamment grâce à la ligne 197 qui relie les stations de métro Rosemont et Langelier.
Le stationnement est possible sur le terrain du Collège à partir de 16h en semaine et toute la fin de semaine. Quelques dizaines de places sont habituellement disponibles dans le stationnement du boulevard Rosemont situé devant le Collège. L'accès recommandé au bâtiment est une porte secondaire du rez-ce-chaussée faisant face au boulevard Rosemont et où apparaît la mention «Salle Jean-Eudes». Il est aussi possible de se stationner dans les rues avoisinantes (vérifiez la signalisation à cet effet).